Hydrogène vert

Définition: l’hydrogène vert est de l’hydrogène produit par électrolyse grâce à des énergies bas carbone. Il s’oppose à l’hydrogène gris, produit en transformant des hydrocarbures.


On entend parler d’hydrogène vert depuis plusieurs dizaines d’années. C’est de nouveau sur le devant de la scène : le Gouvernement a récemment annoncé investir 7 milliards d’euros dans cette filière. Pourquoi donc ?

Il y a principalement deux raisons : c’est un carburant dont l’utilisation ne libère pas de CO2, juste de l’eau, et il peut être produit avec de l’électricité. On a donc potentiellement un carburant parfaitement « vert », écologique.

Néanmoins, il y a un souci … majeur.

Le problème de la production d’hydrogène

L’hydrogène est principalement produit par le vaporéformage de méthane (SMR) ou la gazéification du charbon et l’oxydation partielle du pétrole.

Ces procédés, qui représentent 96% de la production d’hydrogène, libèrent énormément de CO2: ils sont responsables de 6% des émissions globales de gaz à effets de serre.

Pour aller plus loin sur ce sujet, vous pouvez lire notre article sur la production d’hydrogène.

Hydrogène vert: intérêt et challenge

L’électrolyse permettrait de résoudre ce problème: elle permet de produire de l’hydrogène à partir d’eau et d’électricité ! Néanmoins, cela consomme énormément d’électricité. Le procédé n’a donc pas d’intérêt, sur le plan écologique, si cette électricité est produite à partir d’énergies fossiles …

C’est pour cela que, pour être vert, l’hydrogène doit non seulement avoir été produit par électrolyse de l’eau, mais en plus par une électricité bas carbone. Pour l’hydrogène vert, il doit venir de sources d’électricité renouvelables, comme le solaire ou l’éolien. L’hydrogène provenant de centrales nucléaires est dit « jaune ».

Startups et hydrogène vert

Les électrolyseurs ne pourraient pas, normalement, s’arrêter et s’activer facilement. Lhyfe leur permet justement de cela. Elle rend ainsi bien plus viable l’utilisation de l’électrolyse comme un moyen de gérer l’intermittence des énergies renouvelables.