Les matériaux de l’innovation écologique
Pour comprendre l’innovation écologique, il faut comprendre les matériaux qu’elle devra utiliser. Quelles sont leurs propriétés, comment sont ils produits, quelles sont leurs réserves et une myriade d’autres questions.
En effet, comment pouvoir comparer les différentes technologies de batteries sans savoir si un matériau ne risque pas de manquer ? Est-ce qu’on a assez de Vanadium pour faire des batteries Redox ? Est-ce que nous risquons pas de manquer de platine pour les piles à combustible à membrane échangeuse de proton ? Il faut comprendre tout cela pour avoir un avis éclairé.
Nous allons donc vous en proposer ici un panorama.
Les roches
Les métaux « classiques »
Les métaux du groupe des platines (MGP)
Les métaux du groupe des platines sont un ensemble de 6 métaux très rares, qui partagent tous des températures de fusion élevées, une grande résistance à la corrosion et des propriétés catalytiques: le platine, l’iridium, le palladium, le rhodium, le ruthénium et l’osmium.
Leur production est largement dominée par l’Afrique du Sud, puis la Russie. Leur principale utilisation est dans les pots catalytiques, pour réduire la pollution des véhicules. Leurs propriétés catalytiques sont aussi utilisées dans l’industrie. Ils sont aussi largement utilisés en bijouterie et en horlogerie, en raison de leur brillance, de leur résistance et de leur rareté.
L’innovation écologique pourrait mettre leur approvisionnement en tension, notamment avec le développement du besoin de piles à combustible et d’électrolyseurs à membrane échangeuse de protons.