Le projet

Le manque de vulgarisation sur l’innovation écologique

Nous n’avons plus le temps de regarder ailleurs. Alors que la société est avertie depuis plus de 40 ans, les progrès sont infinitésimaux : le consumérisme est toujours au centre des vies et on se dirige vers l’effondrement de plus en plus vite.

Un des problèmes est qu’il n’y a pas de sources d’information efficace. Je ne peux dire à personne: « Vas voir ce site, tu vas tout comprendre au dérèglement climatique et à ses solutions. »

Or, nous avons besoin, pour trouver des solutions, d’aller dans le détail des choses, de coller au réel.

Ma réponse : Discover The Greentech

C’est pour répondre à ce manque d’une information pragmatique et détaillée sur les réponses aux enjeux environnementaux que j’ai créé Discover The Greentech.

Je creuse en profondeur (c’est-à-dire en allant chercher les livres et les articles experts) les sujets pour agréger, petit à petit, une base de connaissance nuancée, qui parle de tout ce qui est important pour comprendre l’écologie (y compris les choses que je n’aime pas / désapprouve).

Concrètement, cela se traduit par

  • Un glossaire, qui sert de colonne vertébrale au site et permet à chacun de se familiariser avec le vocabulaire de l’écologie et des greentechs.
  • Des synthèses approfondies sur les grands sujets de l’écoogie (L’hydrogène, les circuits courts, etc.)
  • Un blog sur l’actualité de l’écologie et de ses soutions.

Si vous avez des commentaires sur un article, n’hésitez pas à me les communiquer par mail.

Voici quelques aspects de ma posture :

  • L’argent, sous la réglementation d’Etats, est le seul moyen institutionnel de coordination « qui marche ». Les seules alternatives ont été des régimes dictatoriaux. Le fait que l’argent ne soit pas un outil parfait ne doit pas faire oublier que 1/ c’est celui qu’on a 2/ c’est le meilleur qu’on ait jamais eu 3/ on peut et on doit l’améliorer. C’est d’ailleurs également ce qu’on peut déduire du rapport du GIEC.
  • Il faut réussir à taxer le carbone et internaliser les externalités négatives.
  • Les lois et interdictions sont un outil de réglementation très imparfait et souvent contre-productif. Ce sont des outils puissants, parfois nécessaires, mais dangereux.
  • Ce n’est pas l’intention qui compte, mais le résultat. Toute solution doit prendre en compte le cadre dans lequel elle va s’appliquer, les acteurs qui vont y avoir un rôle et leurs jeux politiques / leurs incitations.

En un mot, ma démarche est pragmatique. Elle est assez proche de l’esprit de celle qu’expose Bill Gates dans son livre “Climat : Comment éviter un désastre”.

Je compte approfondir chaque sujet spécifiquement avec des interviews d’acteurs. J’avais par exemple découvert, en parlant avec des agriculteurs, la complexité de l’agriculture et, qu’en fait, l’agroécologie est très largement répandue (et malcomprise par le grand public). En parlant avec la présidente de Lhyfe, j’ai appris que les électrolyseurs [alcalins?] avaient du mal à gérer l’intermittence des énergies renouvelables. Plus largement, il y a plein de logiques d’économie circulaire qui n’apparaîtront qu’en parlant avec les industriels.

En bref, c’est en parlant avec ceux qui font qu’on pourra savoir ce qu’il faut faire.


Voilà et si vous voulez m’aider où être tenu informés, vous pouvez m’envoyer un mail à alexandre.baumann@discoverthegreentech.com ou par ce formulaire.