Afyren : des alternatives à la pétrochimie
Les réserves accessibles de pétroles ont mis 600 millions d’années à se former, et 200 ans à être presque épuisées. En pomper va être de plus en plus difficile et, si c’est probablement une bonne chose qu’on arrête de l’utiliser comme carburant, il est aussi vrai que c’est une matière première importante dans de nombreuses industries.
Les dérivés de l’or noir ne se limitent pas aux réservoirs de nos voitures et aux montagnes de déchets plastiques. Ils sont aussi important dans les secteurs de la médecine, de la cosmétique et de l’agroalimentaire Du coup, de nombreuses startups cherchent des moyens de trouver des matières plus soutenables.
AFYREN a développé une technologie qui combine les opérations de fermentation, d’extraction en un seul procédé permettant d’extraire de déchets organiques des molécules exploitables par l’industrie chimique..
L’une des principales force du processus est sa matière première : des déchets. Il peut s’agir de résidus (pulpe) de betteraves, de fumiers, de déchets verts ou même d’ordures ménagères. Le processus ne produit lui même presque pas de déchets.
Histoire et avancement d’Afyren
Le projet est né en 2012 et son premier pilote a vu le jour en 2017. Après une levée de fonds de 21 millions d’euros en janvier 2019, l’entreprise a créé une joint-venture financée à hauteur de 60 millions d’euros destinée à exploiter une usine pouvant générer 16 000 tonnes d’acides organiques et 35 Mn€ de chiffre d’affaires par an. Elle est entré en bourse le 1er octobre 2021 sur Euronext.
FAQ
Afyren a levé 21.5 millions d’euros.
Afyren est localisé à Saint-Beauzite, en Auvergne.